Je vous remercie beaucoup d’être passé par là. J’apprécie d’autant plus que les remarques que vous faites, je les partage entièrement. Je souhaite seulement que la société aille de plus en plus dans ce sens et je suis certain qu’avec des gens aussi déterminé et qui ont réfléchis à ce sujet aussi longuement que vous l’avez fait, on y arrivera très bientôt.
S’il est vrai que l’on propose trop souvent voir même on accentue ou impose aux femmes la promotion de l’idée qu’elles doivent concilier travail et famille, il ne faut pas négliger l’importance que concilier travail et famille peut avoir. Peut-être faudrait-il laisser le soin aux femmes de déterminer comment elles veulent concilier le travail et la famille. Il faut que la société puisse leur permettre de le faire à leur propre niveau, dans leurs familles et selon leur propre besoin. A l’heure actuelle, la tendance est à l’imposition par la société de la conciliation travail famille. Comme vous l’avez mentionné, il y a comme une obligation de le faire et celles qui n’y arrivent pas ou ne le font pas, sont d’ailleurs montrées du doigt.
Trop souvent, la conciliation si nous pouvons l’appler ainsi est faite à partir des critères économiques et des enfants qui ne donnent pas forcément la possibilité d’épanouissement à la femme et à l’homme d’ailleurs. Bien que beaucoup d’aspects et je devrais même dire la grande majorité des signaux de notre société s’adossent complètement sur des critères d’homme, aujourd’hui, il me semble qu’il s’agit plus de critères économiques que des critères d’homme qui gouverne la société. J’ai l’impression que les critères économiques priment aujourd’hui sur les critères d’homme. Je crois qu’il faut arriver à distinguer les deux car si nous ne le faisons pas, nous risquons en tant que société de nous tromper de cible. Il ne s’agit pas de lutter contre l’homme mais de favoriser l’épanouissement de l’homme et de la femme. Afin d’y parvenir, il faut se rendre compte que les critères économiques attaquent l’homme et la femme dans leur essence. Je tiens à souligner ici que je ne nie aucunement que nous soyons dans une société d’homme mais que nous sommes aussi et je devrais dire surtout dans une société économique qui ne permet pas ni à l’homme, ni à la façon femme de s’épanouir dans la société. J’ajoute également que ce que j’ai dis ne signifie point qu’il ne faille pas rétablir l’égalité entre l’homme et la femme. Si j’ai bien compris ce que vous avez dis, je crois que vous parliez de l’équité entre l’homme et la femme. En effet, je suis d’accord avec vous que lorsque l’égalité homme/femme est atteinte, il faudra penser à l’équité entre l’homme et la femme.
